Le chef des droits de l’homme sortant de l’ONU, Zeid Ra’ad al Hussein, a déclaré que la dirigeante de facto du Myanmar, Aung San Suu Kyi, aurait dû démissionner l’année dernière lors des massacres contre les Rohingya.
Hussein a déclaré à la BBC que ses tentatives pour s’excuser étaient « profondément regrettables ».
« Elle était en mesure de faire quelque chose », a déclaré Hussein. « Elle aurait pu démissionner. »
« Il n’était pas nécessaire qu’elle soit le porte-parole de l’armée birmane. Elle n’avait pas à dire que c’était un iceberg de désinformation. Que les informations étaient des fabrications (mensongères) », a-t-il ajouté.
« Elle aurait pu dire, je suis prête à être le leader du pays mais pas dans ces conditions. »
Ces commentaires interviennent après qu’un rapport de l’ONU a déclaré que l’armée du Myanmar avait procédé à des massacres et des viols collectifs de Rohingya avec « une intention génocidaire » et appelé à poursuivre le commandant en chef et cinq généraux.