Des milliers de musulmans ont manifesté, vendredi 25 novembre, dans plusieurs pays d’Asie, pour dénoncer la situation des Rohingyas en Birmanie. Haïe par une partie de la population birmane, à 95% bouddhiste, cette minorité musulmane est considérée comme étrangère au pays et souffre de multiples discriminations et persécutions.
Viols en réunion, tortures, meurtres et massacres… Les Rohingyas qui ont franchi la frontière ces derniers jours ont raconté les violences que leur font subir les soldats birmans dans l’ouest du pays. Sur la base de témoignages de réfugiés, John McKissick, le directeur du Haut Commissariat des Nations pour les réfugiés (UNHCR) dans la ville bangladaise frontalière de Cox’s Bazaz, a estimé sur la BBC que ces actes s’apparentaient à un « nettoyage ethnique ».