A l’occasion du festival du film de Marrackech, le réalisateur Francis Ford Coppola a souhaité rappeler les qualités de l’Islam, de la « Miséricorde de Dieu » ainsi que de la civilisation arabo-musulmane. Un interview qui ne plaît pas à tout le monde.
Le réalisateur de la trilogie « Le Parrain » a ouvert le festival international du film de Marrackech avec un discours sur les qualités de l’Islam et de sa civilisation. Il a rappelé l’importance de l’apport des découvertes scientifiques des musulmans lors de l’âge d’or de la civilisation arabo-musulmane.
«La situation actuelle est déchirante. Si l’on connaît le Coran, on sait que ses premiers mots, me semble-t-il, sont “Au nom de Dieu, le clément et le miséricordieux”. Loué soit Dieu le plus miséricordieux, le plus clément. La miséricorde et la clémence apparaissent à deux reprises dans la première page. C’est toi que nous vénérons et nous te demandons de nous guider sur le droit chemin. Le chemin des bénis et non celui de ceux qui suscitent la colère ; eux ont été détournés du leur.
[…]
Quiconque connaît vraiment cette splendide religion qui représentait le sommet de la civilisation au XIIIe siècle, la civilisation arabe qui nous a donné les mathématiques et les sciences, sait pertinemment que ses fondements sont la clémence et la miséricorde de Dieu. Et nous croyons en ce Dieu, en sa capacité à nous délivrer de ce malentendu, de ces horreurs qui blessent, qui font du mal. Dieu ne veut du mal à personne, Dieu est clément et il est miséricordieux.»
Depuis des siècles, les pays musulmans ont protégé les minorités religieuses comme celles des coptes en Egyptes, des chrétiens irakiens ou encore des juifs en Palestine. La destabilisation du Moyen Orient orchestrée par les Etats-Unis a provoqué la fuite des populations et le retour des guerres de religion. Une situation qui s’accentue ces dernières années notamment en Irak / Syrie où les communautés religieuses sont nombreuses et diverses.