Syrie : Les preuves du bombardement des russes au phosphore ! [ VIDÉO ]
Depuis quelques semaines le régime alaouite a reçu le soutien effectif de la Russie. Après les milices chiites iraniennes et du hezbollat, c’est désormais les avions russes qui massacrent les populations sunnites de Syrie.
Mais cette fois, les frappes sont d’un nouveau genre. En effet, les bombardements russes sont massifs et visent tout particulièrement les infrastructures civiles afin de provoquer des déplacements de populations. L’utilisation du phosphore va dans ce sens. Un peu comme l’avait fait quelques années avant les américains à Falouja … La chose réussie puisque des centaines de milliers de personnes ont quitté leurs habitations depuis cette nouvelle offensive s’ajoutant aux millions de déplacés de Bachar.
Si cette attaque russe est sensée viser l’État Islamique, elle frappe en premier lieu les « rebelles modérés » soutenus par l’occident et l’Arabie. En effet, il s’agit pour le pouvoir alaouite de non seulement renforcer son poids démographique dans le pays en menant un nettoyage ethno-confessionnel contre les sunnites mais aussi de justifier ces massacres à outrance en éliminant les factions armées acceptables pour l’occident. Le but est d’ensuite poursuivre une guerre totale contre les populations sunnites sous administration de l’ E.I .
Les saoudiens ont pour l’instant enrayé cette offensive irano-alaouite et russe en fournissant massivement aux rebelles démocrates et musulmans modérés des missiles anti-chars. L’effet blitzkrieg russe a ainsi été stoppé obligeant Poutine à désormais chercher à négocier un accord avec certains rebelles …
Les occidentaux, eux, continuent avec l’alliance arabe à bombarder en s’appuyant au sol sur les mouvements kurdes indépendantistes … honnis de leur allié la Turquie. Mais les résultats observés sont faibles puisque les victoires restent inaccessibles en zones ethniques arabes.
Quant au pouvoir irakien, cette guerre aura fini de démontrer son allégeance au régime iranien à tous les niveaux.
La situation humanitaire, elle, n’est plus catastrophique mais bel et bien chaotique.
La guerre continue donc en Syrie avec une implication complexe de tous les acteurs internationaux majeurs.
La suite semble se résumer en une question : Mais qui osera s’aventurer au sol ?