Depuis la tuerie de Charlie Hebdo, des mesures supplémentaires ont été mises en place par les services de renseignement pour contrer le « radicalisme » et le terrorisme. Pour Marc Trévidic, juge antiterroriste, le projet de loi sur le renseignement est dangereux pour la démocratie.

La peur doit-elle guider les parlementaires français ? Entre laxisme, politique et radicalisme, les gouvernements qui subissent des attentats sont souvent obligés de répondre à des attentes de la part des citoyens et des adversaires politiques.

Pour le juge antiterroriste au tribunal de grande instance de Paris, le projet de loi sur le renseignement qui doit être débattu à l’Assemblée Nationale à partir du 13 avril est dangereux. Limite des libertés individuelles, augmentation du pouvoir des services de renseignement ou encore impossibilité de vérifier les dérives sécuritaires, pour Marc Trévidic, ce projet de loi qui vient après la tuerie de Charlie Hebdo est un « danger ».