Montpellier : Les filles musulmanes interdites de porter des jupes longues au collège !
Laurence Parny, principale du collège des Garrigues, a sommé 20 élèves musulmanes de changer leur tenue vestimentaire et d’abandonner … leurs jupes longues !
La directrice pour justifier son attitude clairement islamophobe à prétexté une application stricte de la » laïcité « . Une laïcité qu’il est devenu commode d’invoquer pour chaque mesure d’exception liberticide contre la femme ou les enfants musulmans. Sur son compte Facebook public on remarquera que la fonctionnaire a tenu à avoir en ami une page consacrée aux caricatures islamophobes …
Comme si le voile ou les tenues réputées musulmanes n’avaient pas vécu en France depuis plus de deux siècles dans tous nos espaces publics communs sans que cela ne gène personne et surtout pas le principe de laïcité et de neutralité que la loi de 1905 impose, non pas aux usagers des services publics, mais bien aux fonctionnaires …
Mais derrière ces mesures d’apartheid réservées systématiquement aux femmes musulmanes c’est bien une institutionnalisation sournoise d’une ségrégation anti-musulmanes à laquelle on assiste.
Après avoir arraché le voile des lycéennes, le niqab des religieuses, imposé le porc aux enfants dans les cantines, c’est les jupes des musulmanes que l’ont veut retirer. Jusqu’où accepterons-nous l’oppression ?
Ces pratiques d’humiliation contre les jeunes filles musulmanes ne sont pas le fait unique d’un collège à Montpellier mais très fréquentes partout en France. On stigmatise, on convoque, on humilie publiquement, on casse littéralement la jeune élève musulmane pendant son année scolaire la laissant incapable de pouvoir réussir ses examens …
Il est important pour vous jeunes filles d’être solidaire, de témoigner et de résister ensemble à ces islamophobes. Vous ne devez pas obéir à des mesures hors-la-loi et xénophobes. Les parents doivent eux aussi être solidaires et attaquer systématiquement en Justice les encadrants faisant preuve d’actes discriminatoires.
Ce n’est pas en vous taisant que les choses s’arrêteront ou que votre fille cassée et poussée à la dépression réussira … mais bien en la défendant avec force sur place par tous les moyens de mobilisation possibles. N’attendons pas un suicide avant d’agir !
Quand tout un groupe de parents d’élèves solidaires entrera dans un établissement pour demander, poliment mais fermement, à un islamophobe zélé des explications peut-être alors que celui-ci réfléchira deux fois avant de s’en prendre à une petite adolescente.