Le maire de Sarcelles, François Pupponi, participe à la Commission d’enquête sur la surveillance des filières djihadistes à l’Assemblée Nationale. Ce dernier a pointé du doigt l’indépendance des mosquées turques.
Lors de son intervention à l’Assemblée Nationale, le maire de Sarcelles a accusé « les réseaux turcs introduits dans les quartiers et très actifs », de s’implanter de plus en plus sans demander des subventions de la mairie. Une affirmation farfelue lorsque l’on sait les polémiques autour des financements de lieu de culte par les mairies et le principe même de laïcité.
Le maire n’a pas hésité à faire un raccourci entre la manifestation interdite pour Gaza à Sarcelles où l’on aurait aperçu un drapeau turc brandi par l’un des manifestants et la mosquée tenue par une association turque dans la même ville.
Pour la première fois, les associations turques sont accusées implicitement d’être un « vecteur de fondamentalisme ». Le maire rapporte un témoignage d’un imam d’une « mosquée traditionnelle » (comprendre maghrébine ?) qui accuserait les associations turques « d’enlever les gosses et de leur retourner le cerveau ».