A chaque jour son acte islamophobe. Depuis la tuerie de Charlie Hebdo, la montée de la haine ne fait que progresser. Agressions de femmes voilées, profanations de mosquées ou de cimetières, les actes islamophobes sont en pleine explosion en France et le gouvernement continue de fermer les yeux.
Le CCIF rapporte une nouvelle affaire qui risque de provoquer colère et incompréhension dans une Communauté qui chaque jour est plus stigmatisée par des reportages ou des lois islamophobes. Cette surmédiatisation du fait religieux musulman se traduit dans la rue par des agressions. Une situation qui n’a pas l’air de déranger les médias qui continuent à alimenter la haine.
Une femme portant le foulard s’est présentée à son rendez-vous chez le chirurgien-dentiste, pour ce qui ne devait être qu’une opération de routine d’extraction de ses dents de sagesse. C’était sans compter une islamophobie délirante qui déclenche chez certain-e-s des comportements odieusement irrationnels.
Alors que la patiente fait état de sa fébrilité par rapport à l’intervention à venir, celle-ci raconte que ni le docteur, ni son assistante ne font état d’une quelconque marque de compassion à son égard. Au lieu de cela, l’assistante l’a questionnée sur la présence éventuelle d’aiguilles piquées dans son foulard susceptibles d’abîmer le fauteuil. Ce ne sont que les prémisses de ce qui va suivre.
Non rassurée d’apprendre que sa patiente ne portait pas d’aiguilles sur son foulard et motivée par un soudain accès de haine absurde que provoque chez certains un morceau de tissu, l’assistante médicale lui a brusquement retiré son voile sans prévenir, alors que l’intervention dentaire était en cours !
Dévoilée brutalement, la patiente a demandé des explications, requête à laquelle il a été opposé avec nonchalance que « ce n’était rien », « qu’elle était ridicule », et qu’en plus « qu’elle n’avait pas de cheveux »… Humiliée et profondément affectée par l’attitude de l’assistante et la passivité du docteur, la patiente a quitté les lieux la bouche en sang, rester dans le cabinet dentaire lui étant devenu insoutenable.
Entre temps, elle s’est faite poser des points de suture dans un autre hôpital. Son époux s’est présenté à la clinique pour y porter réclamation. La directrice lui a présenté ses excuses. Le praticien et son assistante ont nié les faits prétendant que le foulard avait glissé.