L’islamophobie, la peur de l’islam « est la moindre des choses dans la situation actuelle » (Alain Finkielkraut)

Ce dimanche 18 janvier, le philosophe et écrivain Alain Finkielkraut était l’invité d’Audrey Pulvar dans 18h Politique, pour revenir sur les récents attentats en France, le rassemblement et l’unité que la France a connus lors du 11 janvier dernier et la montée de l’islamophobie, terme sur lequel le philosophe s’est longuement expliqué sur le plateau I-télé.

Alain Finkielkraut a joué le linguiste avec le terme islamophobie. Une manière peut être de ne pas reconnaître la souffrance que subissent actuellement les musulmans de France ? De nombreux éditorialistes islamophobes, souvent sionistes, refusent de reconnaître le terme islamophobie qui est spécifique à une communauté religieuse qui subit depuis des années la stigmatisation et les lois liberticides.

Peut-on alors s’amuser avec le terme antisémitisme que s’est accaparé la communauté juive ? Après tout, les arabes sont un peuple sémite. Doit-on déclarer antisémites les agressions contre des arabes en France ? Aussi, nous pourrions faire de même avec le terme homophobie qui a la même construction sémantique qu’islamophobie mais qui est pourtant reconnu et puni par la loi comme la haine de l’homosexuel.

Evidemment, le musulman n’est pas assez stupide pour jouer avec la souffrance des autres. Il est important de reconnaître toutes les souffrances pour après les combattre. Il est très difficile pour des éditorialistes et politiques qui alimentent continuellement la haine du musulman de reconnaître l’état de fait qu’est la montée de l’islamophobie…

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