L’ONU tire la sonnette d’alarme quant à la possibilité d’expulsion de plus de 250 musulmans venant de Birmanie qui ont été stoppés par des forces thaïlandaises alors qu’ils prenaient le chemin de l’exode vers la Malaisie.
Vivian Tan, porte-parole du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) à Bangkok, déclare à l’AFP :
«Nous attendons des détails des autorités et les appelons à ne pas déporter le groupe vers une destination où leurs vies et leur liberté pourraient être menacés».
Samedi dernier ce groupe de réfugiés avait fait une halte sur une île face à la province de Ranong d’après els informations des autorités thaïlandaises. Ce sont «259 musulmans de Birmanie [qui] ont été arrêtés, dont 13 enfants», selon le colonel Kritsak Songmulnak, responsable de la police de la province de Ranong.
Les birmans musulmans subissent un véritable génocide dans l’indifférence mondiale en dehors de quelques notes d’inquiétude de la part de l’ONU. Ces boat-people vivent dans des conditions d’extrême pauvreté et de grave dangerosité.