Le 2 octobre 2014, l’Australie avait soumis la volonté de ségréguer les femmes en niqab au sein du parlement en les confinant dans des espaces vitrés séparés du public, espaces habituellement réservés aux jeunes élèves quelque peu disciplinés afin d’éviter toute perturbation.
Par la voix de la présidente de la Chambre des représentants, Bronwyn Bishop, et le président du Sénat, Stephen Parry, la polémique avait été lancée en début du mois d’octobre dans le but de marginaliser la femme musulmane en opérant une séparation entre femmes voilées intégralement et le public visitant le parlement.
Or, lundi dernier, soit le 20 octobre, le parlement australien a refusé poursuivre ce projet de loi discriminant.
Un organisme indépendant assurant le respect des droits de l’Homme en Australie s’était érigé contre ce projet de loi dès l’apparition de la polémique. L’un de ses membres explique que ce genre de dispositifs conduit à encourager un traitement différent de la femme musulmane de celle qui ne l’est pas.
Désormais, les femmes portant le niqab visiteront le parlement à leur guise, elles devront seulement permettre leur identification à l’entrée de l’établissement.
Derrière toutes ces lois islamophobes, sexistes et discriminantes est décelée la volonté d’harceler la femme musulmane que ce soit en Australie ou en Europe. L’acharnement anti-voile outrepasse les frontières et se propage avec vélocité.