La mosquée de Savigny Le Temple vient d’annoncer l’agression d’une mère de famille alors qu’elle prenait le bus avec ses trois enfants dont l’un en poussette. Les faits se sont déroulés le matin du 30 septembre.
D’après les premières informations données par la mosquée, la maman accompagnée de ses trois enfants était à l’intérieur du bus lorsqu’une femme a insulté violemment la mère de famille voilée qui les retransmet aux membres de l’association de la mosquée de Savigny Le Temple :
« Dégage et retourne dans ton pays ! […] On en a marre de vous les musulmans, dégagez, j’en ai marre de votre gueule ! »
Après les insultes, l’islamophobe a frappé plusieurs fois la maman pourtant accompagnée de ses enfants dont l’un en poussette. Plusieurs coups ont été assénés sans que l’on en sache plus pour l’instant. La victime a indiqué que le chauffeur n’a même pas daigné s’interposer entre l’agresseur et la mère de famille. Les cris de la victime dans le bus près d’une école ont interpellé un policier municipal qui faisait la circulation. Ce dernier a permis la fin du calvaire…
Comble de l’histoire, le chauffeur du bus aurait eu l’indécence de demander à la victime de descendre du bus pour poursuivre son itinéraire comme si de rien était avec l’agresseur à bord, sans que cette dernière ne soit inquiétée, identifiée ou interpellée ! Des faits extrêmement choquants !
La maman voilée, sous le choc après son agression a tout de même décidé de porter plainte au commissariat de police de Savigny Le Temple. Dès demain, la victime sera auscultée par son médecin de famille afin de constater les diverses blessures dues aux coups de l’agresseur.
Chaque semaine, des agressions contre des femmes voilées ont lieu en France sans que l’Etat ne daigne réagir. La montée de l’islamophobie est due à la libération de la parole raciste ainsi qu’aux lois islamophobes votées depuis 2004 qui ont fait (dans le subconscient collectif) de la femme musulmane une ennemie à abattre. La Communauté musulmane se dirige vers un véritable drame si des mesures ne sont pas prises rapidement pour stopper ces agressions.