La situation en Birmanie continue à s’aggraver. La minorité musulmane est constamment agressée par les milices d’extrémistes bouddhistes sans que l’État birman n’intervienne. Pire, la junte militaire au pouvoir redevenue fréquentable après des accords avec les États-Unis, soutient ces actes barbares.
C’est ainsi que des violences ont éclatés entre musulmans et bouddhistes. En effet, les bouddhistes souhaitaient en découdre avec un commerçant musulman l’accusant d’agressions.
Pour se venger de ce soi disant acte qu’aurait commis ce commerçant, ils s’en sont pris à un musulman qui se rendait à la Mosquée. Selon un témoin, son ami, il aurait été pris à parti par un groupe d’une demi douzaine de personnes et lynché à mort sur la place publique.
Ces incidents posent bien le contexte général dans lequel vit la communauté musulmane de Birmanie, en particulier celle appartenant à l’ethnie Rohingya, la plus exposée aux violences du fait de son apparence physique qui serait différente de la « race bouddhiste ».
Cette minorité est persécutée dans le silence le plus absolue de la communauté internationale. Les Rohingyas font face à une situation insoutenable : privation, ghettoïsation, persécution, violence,…
Pendant ce mois béni du Ramadan, mois de multiplications des invocations : Ne les oublions pas, au moins dans nos prières.