La guerre fait rage en Syrie.
Elle continue avec son lots d’affamés, d’assiégés, de torturés et de morts au quotidien. La situation est catastrophique et le bilan humanitaire déplorable.
C’est dans son contexte que le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a annoncé une « distribution majeure » de rations alimentaires dans la ville d’Alep, dans le nord de la Syrie ce mercredi.
Ces distributions de vivres sont assurées avec le Croissant-Rouge syrien et pourraient permettre à au moins 60 000 personnes d’en bénéficier.
L’organisation humanitaire a enfin obtenu cette semaine le feu vert du gouvernement syrien.
Peter Maurer, président du CICR déclare :
« Nous avons effectué une distribution alimentaire majeure en cours à Alep. A cette échelle, c’est la première depuis des mois ».
Mais ce type d’interventions humanitaires ponctuelles ne suffisent pas à pallier le manque évident de nourritures, de soins dont manque le peuple syrien.
Surtout que le conflit semble s’éterniser. D’ailleurs, la Russie et la Chine mettent systématiquement leur véto lors de discussions à l’ONU. C’est ainsi que jeudi, ces deux pays ont refusé d’accepter le projet de résolution français qui prévoyait de saisir la Cour pénale internationale (CPI) pour les crimes commis durant cette guerre.
De l’autre coté les occidentaux conditionnement les aides à la mise à la marge des insurgés refusant leur ingérence.
Depuis le début de conflit, le pouvoir d’assad a mené une politique de destruction systématique des habitations afin de pousser des millions de personnes à l’exode.
Aujourd’hui c’est sous les bombes et dans la faim que survivent ceux qui ont choisi de rester.