A Montréal, l’islamophobie s’est développée suite à l’annonce d’un projet de « charte des valeurs » proposé par l’ex-gouvernement. Le projet visait à exclure notamment les signes religieux de nombreux lieux publics (hôpitaux, mairies, écoles). Les élections ont permis la chute du gouvernement islamophobe en place après une mobilisation importante des musulmans.
Les résultats n’ont pas fait que des satisfaits… Hier, les musulmans de Montréal ont eu la mauvaise surprise de découvrir leur mosquée profanée. Ce sont les fidèles qui se rendaient prier la salât Fajr au Centre islamique qui ont découvert les profanations. Les vandales ont cassé une fenêtre du Centre Assahaba et ont jeté une hache avec une inscription : « F — libéraux » et « Nous allons scalper les musulmans ».
D’après le président du centre, M. Charkaoui, des menaces de mort contre sa personne auraient été proférées sur Twitter quelques heures avant la profanation de la mosquée.
«Ils veulent nous gâcher la fête [de la défaite électorale du Parti québécois]!», s’est indigné M. Charkaoui, dont le militantisme contre la charte des valeurs est de notoriété publique.
La police locale enquête actuellement sur l’affaire qui est déjà classé comme un crime motivé par la haine.
Les libéraux, arrivés dorénavant au pouvoir, sont visés pour leur opposition à la « charte des valeurs ». Fidèles à leur doctrine, contrairement aux français, les libéraux québécois voient le musulman comme un consommateur qui doit pouvoir travailler, qu’importe ses convictions religieuses.