Journée de la femme :
Une centaine de femmes, venues des quatre coins du monde pour rejoindre la bande de Gaza et apporter leur soutien aux Palestiniennes, ont été renvoyées dans leur pays ou sont restées bloquées en Égypte.
Elles avaient pour but de rejoindre la bande de Gaza pour la journée internationale du Droit des femmes.
Une centaine de femmes venues du monde entier dont Djamila Bouhired, formant une coalition internationale, voulaient venir à la rencontre des femmes palestiniennes, victimes du blocus empêchant l’acheminement des marchandises vers l’enclave.
Mais depuis mardi 5 mars, une soixantaine de ces militantes se sont vues interdites d’entrer sur le territoire égyptien, où elles transitaient, et ont été reconduites dans leurs pays d’origine.
Ce groupe, pour le moment, avec à leur tête Djamila Bouhired, résiste à l’expulsion dans le hall de l’aéroport du Caire. Pour ceux qui ne connaissent pas Djamila Bouhired, c’est une femme militante du FLN durant la guerre d’Algérie.
Une militante et ancienne diplomate affirme « L’une de nos déléguées, qui venait des États-Unis, a été déportée et agressée et cela a été terrible ». Un prix Nobel de la paix n’a pas pu entrer non plus sur le territoire.
Parmi ces militantes, huit Françaises, une Suisse et sept Américaines. Elles n’ont apparemment pas reçu les autorisations nécessaires pour rejoindre les territoires palestiniens, mais elles ne désespèrent pas.
Des dons ont été apportés par ces femmes notamment des lampes fonctionnant grâce à l’énergie solaire pour pallier les nombreuses coupures d’électricité, que subissent les habitants de la bande de Gaza.
Faute de se trouver aux côtés des femmes palestiniennes le 8 mars, journée du droit des femmes, les militantes restées bloquées au Caire leur ont envoyé une vidéo de soutien.
On se rend compte que la journée de la femme n’est en vérité que la journée de la femme occidentale. On remarquera également le comportement lâche et vil de la junte de Sissi face à ces femmes courageuses venues soutenir les femmes victimes de l’oppression de Gaza.