Israël se démarque, on le sait tous, par son statut de « grande démocratie » mais plus sérieusement elle est également réputée pour son racisme à l’égard de la population noire vivant sur ses terres.
Un maire israélien, Motti Sasson, a employé le terme « nègres » pour désigner les joueurs noirs des équipes de basket-ball du pays.
« Je ne veux pas voir d’étrangers. Je veux voir des joueurs israéliens », en ajoutant, « Si vous voulez voir des nègres, vous avez le NBA pour cela ».
Motti Sasson, maire de la ville de Holon, proche de Tel-Aviv, s’est permis un racisme odieux. Il a formulé de vagues excuses suite à l’incident.
« Le choix du mot ‘nègre’ est inapproprié et je m’excuse. Je voulais, bien entendu, dire des joueurs étrangers ».
D’abord, il cherche à amalgamer les noirs et les étrangers en sous-entendant que les noirs ne sont pas désirés dans les équipes israéliennes.
Ces propos mériteraient une condamnation beaucoup plus forte étant donné qu’ils proviennent d’un maire, ils ne sont donc pas anodins. Ils ne font que confirmer que cet « Etat » est loin de pouvoir mériter les éloges que lui font perpétuellement les pays occidentaux quant à son respect d’autrui et des valeurs démocratiques. Ce n’est rien d’autre qu’un racisme d’Etat confirmant les politiques d’apartheid des personnalités israéliennes.