Cette affaire concerne un agent de sûreté, musulman, qui travaille au contrôle des bagages en soute à l’aéroport de Nice. Ce musulman est écarté de son travail après avoir « défavorablement attiré l’attention ».
En effet, le préfet reproche à ce père de famille de 25 ans d’avoir répondu à certains de ses interlocuteurs en arabe. Il l’accuse aussi d’avoir exprimé de la sympathie pour certains actes de terrorisme commis en France.
L’avocat de cet homme, Me Sefien Guez, indigné,déclare « C’est stupéfiant ! S’il y avait le moindre élément accréditant ces propos, mon client aurait été placé en garde à vue, ce qui n’a jamais été le cas ! «
Depuis donc le 13 novembre 2013, le préfet a retiré à la demande du directeur départemental de la Police aux frontières son habilitation pour « l’accès en zone réservée » pour un supposé « comportement prosélyte ».
Une nouvelle audience est prévue mardi prochain devant le tribunal administratif de Nice. Mais en attendant cet homme ne peut plus travailler depuis le 13 novembre. En revanche, il n’a pas été licencié par son employeur. Il ne touche donc actuellement ni indemnités chômage ni salaire.
Encore une fois des lois d’exception s’appliquent aux musulmans pour n’ importe quels prétextes.