Les élections pour confirmer le putsch de Sissi commencent en Egypte et … en France.
Oui vous avez bien lu en France et plus particulièrement dans ses médias.
En effet, le général Sissi est le commanditaire de ces élections qui visent à donner plus de légitimité à son pouvoir acquis par un coup de force contre le président Morsi démocratiquement élu par le peuple égyptien.
Mais voilà, Morsi fait partie des frères musulmans et voulait, en partie, réaliser le rêve des égyptiens à savoir de vivre suivant leurs fondamentaux islamiques. Pour ses quelques velléités musulmanes le président légitime est envoyé en prison, l’opposition férocement réprimé sur fond de persécutions faisant des milliers de morts par une junte militaire aux ordres de Sissi.
Jusqu’à aujourd’hui les arrestations et les tortures continuent mais elles ne semblent pas affliger notre presse toute acquise à la dictature militaire !
En effet, dans tous les titres français c’est une véritable ode à ces élections factices et son généralissime commanditaire. Ce soutien est si fort qu’on peut réellement se demander si Sissi ne devrait pas se présenter en France et y instaurer un parti unique. Quelques exemples vous permettront de mieux comprendre le sordide parti pris de cette presse de caniveau :
« Avec Al-Sissi, le pays a trouvé l’homme fort dont il avait besoin » : Nouvel Observateur. Avec un tel titre personne ne fera mieux même en Egypte.
« Les droits et libertés sont établis plus solidement, particulièrement concernant les femmes, les enfants et les minorités religieuses. » : Libération. C’est vrai que depuis Sissi et ses réformes c’est la minorité militaire qui fait la loi …
« Depuis, fort du soutien d’une large majorité de l’opinion publique, le pouvoir dirigé de facto par l’armée réprime implacablement les partisans de M. Morsi » : L’Express. Le soutien populaire doit se mesurer au nombre de victimes chez Barbier.
On arrêtera là le répertoire des citations de la collaboration Sisienne. On comprend mieux aujourd’hui encore ce que signifie démocratie pour certains …