Cassandra Belin, femme en niqab à l’origine des évènements à Trappes, a été condamnée par le tribunal correctionnel de Versailles à une peine d’un mois de prison avec sursis et 150 € d’amende.

La police avait malmené la jeune femme ainsi que sa famille lors de son contrôle d’identité. Pourtant, la présidente du tribunal correctionnel Florence Perret, n’a retenu que les accusations des policiers à savoir « outrage » et « bousculade » sur les deux fonctionnaires, ce que la jeune femme avait nié lors de notre interview.

La président a poussé l’hypocrisie jusqu’au bout en déclarant regretter l’absence de la femme voilée intégralement à son procès.  

Le contrôle abusif de Cassandra Belin a précédé des émeutes à Trappes l’été dernier pendant plusieurs jours. La loi sur le niqab provoque depuis sa mise en application des troubles à l’ordre public dans les quartiers difficiles où le contrôle d’identité de ces mères de famille est vu comme une provocation et un abus de pouvoir.

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