Selon l’AFP, la seule centrale électrique de la bande de Gaza a cessé de fonctionner vendredi matin après un épuisement de ses stocks de carburant, a annoncé l’Autorité de l’énergie du territoire palestinien gouverné par le Hamas.

« Nous ne pouvons plus recevoir de carburant égyptien en raison de la destruction des tunnels par l’Égypte. Nous avons essayé d’obtenir du carburant en provenance d’Israël via l’Autorité palestinienne mais cette dernière a imposé des taxes prohibitives » a déclaré à l’AFP Fathi el-Cheikh Khalil, adjoint au président de l’Autorité de l’énergie.

Des enfants de Gaza « Nous méritons de vivre comme les enfants du monde »

« Gaza est tout proche du black-out, plus de 80% de Gaza est sans électricité.»  

Pour comprendre la situation sur le terrain A. Anzar a décidé d’interviewer Yahya Bassem qui est journaliste à Alray.ps (journal palestinien), pour qu’il nous évoque la situation sur le terrain :

L’électricité n’est disponible que 6 heures par jour.

La Bande de Gaza dépend de 3 sources d’électricité, la première est sa centrale électrique et appartient à une société privée à Gaza, cette dernière est hors service depuis 2 jours, à cause d’un manque total de carburant nécessaire pour assurer la production de l’électricité. 

Les deux autre sources couvrent 20% du besoin électrique du territoire de Gaza, il s’agit d’une ligne électrique entre l’Egypte et l’entité sioniste. 

L’Egypte est aussi responsable de cette crise suite à sa stratégie systématique visant à détruire les tunnels qui alimentent la majorité des besoins de la population gazaoui et le passage des personnes, donc l’interdiction du carburant fait suite au blocus du passage de Rafah. 

Tout cela ne fait qu’amplifier la crise humanitaire de la population, et prive les blessés et les malades qui ont besoin de traitement hors bande de Gaza, cette souffrance touche aussi les étudiants qui étudient hors Gaza

Gaza : Avant (à gauche) / Maintenant (à droite)

A la question d’A. Anzar sur le rôle du Caire et la direction du passage de Rafah, Yahia répond en souriant : « Et bien c’est comme toujours, les autorités Egyptienne à Rafah, s’excusent si leurs ordinateurs tombent en panne »…