Les brouilleurs de portables en Algérie se démocratisent dans les mosquées. Le but : mettre fin aux sonneries intempestives qui interrompent et dérangent les fidèles durant les prêches ou la prière.
Le phénomène est en pleine expansion. L’agence de presse algérienne AFPS s’est penchée sur le sujet des brouilleurs de téléphones portables dans les mosquées.
« L’utilisation de ce type d’appareil n’est intervenue qu’après avoir constaté que plusieurs fidèles s’entêtent à laisser leur mobile en marche au lieu de le mettre en mode silencieux ou de l’éteindre, malgré les campagnes de sensibilisation. »
De plus en plus de mosquées s’équipent de ces systèmes afin de mettre fin au problème récurrent des sonneries de téléphone dans les mosquées.
Il n’est aucunement interdit d’utiliser ce genre d’outil et ils se vendent en libre service. Cependant l’affaire se complique quand le brouilleur empêche toute communication téléphonique aux voisins de la mosquée.
Pour l’instant aucune loi ne réglemente l’utilisation de ces brouilleurs qui sont en vogue de l’autre côté de la Méditerranée.
En France, d’après le site halalbook.fr, l’emploi de ces appareils est interdit par la loi mais cela n’empêche pas certaines mosquées et synagogues de les utiliser afin de parer au même problème.