L’ex-imam de la mosquée d’Argenteuil « As-salam », ALI Yashar, est « assigné à résidence » et condamné de fait à être isolé de sa famille, de ses amis, et de sa communauté depuis près de 10 ans.
Cela signifie que le ministère de l’intérieur lui choisit une commune située systématiquement à plus de 500 km du lieu de résidence de sa famille (son épouse et ses 5 enfants qui ne peuvent le visiter qu’une ou deux fois par an).
Une fois par jour, chaque matin, il doit pointer à la Gendarmerie la plus proche et ne peut sortir des limites de cette commune sans risquer une peine de prison de 3 ans ferme. Il se trouve actuellement à Rostrenen en Bretagne.
En 2004 il a été accusé sans la moindre preuve d’avoir fait en public des prêches virulents et antisémites ainsi que (je cite) : « d’exhorter à l’occasion les fidèles à s’en prendre aux intérêts américains partout ou c’est possible, ainsi qu’à tous ceux qui les soutiennent. »
Cette accusation est formulée dans un document anonyme, (une « note blanche »), qui ne comporte aucune mention de source ni aucun fait avéré. Elle a été rédigée par un simple fonctionnaire appartenant à la Direction centrale des Renseignements généraux que rien ne permet d’identifier.
Il a suffit de lui coller l’étiquette de « salafiste » qui va très bien avec sa longue barbe d’imam pour ôter à ALI yashar toute possibilité de se défendre et pour le transformer en bouc émissaire destiné à disparaitre…
Nous avons en notre possession de nombreux témoignages l’innocentant de ces accusations fantaisistes, ainsi que plusieurs pétitions, dont une des fidèles de la mosquée ou il officiait, comportant des centaines de signatures pour soutenir ALI yashar.
En tant qu’imam il était un personnage public et avait su gagner l’estime de ceux qui le connaissaient.
Depuis, cet irakien de 53 ans dont les deux plus grands enfants ont acquis de plein droit la nationnalité française à leur majorité, s’est vu retirer son statut de réfugié politique (accordé en 1984) et se trouve sous le coup d’un arrété d’expulsion qui le renverrait en Irak ou il est menacé par la prison, la torture et la mort.
ALI Yashar, sa femme et ses enfants, sont privés depuis bientôt 10 ans du droit de vivre en famille et, pour les enfants, du droit de vivre avec leurs parents, qui est pourtant un droit fondamental prévu dans le préambule de la Constitution française de 1946 et inscrit dans de nombreux textes internationaux.
Cette situation inhumaine et tout à fait injuste est inacceptable! Il est donc du devoir de toute personne dotée d’un peu de coeur de participer à la libération de cet homme et à son retour auprès des siens.
Vous pouvez le faire en propageant son histoire, vous pouvez aussi prendre contact avec son comité de soutien au : 06 60 62 56 61
Vous pouvez également téléphoner directement à « Ali » (ses amis on l’habitude de l’appeler par son nom de famille), ça lui fera plaisir de sentir qu’il sort des « oubliettes » !…
ALI Yashar : 06.50.11.61.24