L’hystérie islamophobe est à son paroxysme au Québec. La charte des valeurs québécoise a créé des clans bien distincts entre religieux et laïcards prenant la population comme témoin.
Le débat que vivent les musulmans sur place est celui que nous avons connu il y a dix ans voire vingt en France sur les conditions de la femme en Islam.
Les détracteurs laïcards mélangent les stéréotypes, les mensonges, les coutumes étrangères et la situation de la femme en Iran ou en Arabie Saoudite afin de discriminer la musulmane.
Denis Filiatrault, actrice célèbre outre-atlantique, a déclaré sur les ondes d’une radio son soutien le plus fort au projet de charte des valeurs québécoises.
«Dans certains de ces pays (musulmans), les femmes passent pour la moitié d’un être humain et non pas un être humain au complet, et il ne faut pas que cela se répande partout.
Ce n’est pas vrai ça, c’est des histoires de bonshommes. Quand elles ne le portent pas, elles se font réprimander quand c’est pas pire que ça, et rendu au bout, on les sacre dans le lac».
Estimant que les femmes qui disent porter le foulard islamique par choix, «c’est des folles ça».
«On est en 2013 Monsieur Arcand. Moi je suis pour l’égalité des sexes, je suis féministe, tout le monde le sait», a-t-elle poursuivi.
«Ça m’insulte de voir une bonne femme se cacher les cheveux pour plaire à leurs bonshommes. C’est pas religieux, c’est pas culturel, c’est pas dans le Coran, c’est des histoires de bonshommes, des musulmans. C’est des histoires de gars, de père, de frère et de mari», a-t-elle ajouté.
Denis Filiatrault fait partie des 20 femmes célèbres au Québec qui ont signé une lettre pour appuyer le projet de charte des valeurs qui a été publié dans la presse québécoise.