Abercrombie & Fitch s’est vu forcer de changer sa politique  sur le code vestimentaire de ses salariés américains, sa « look policiy ».

Cette décision fait suite aux plaintes de deux employées musulmanes portant le voile licenciées pour l’une et non embauchées pour ce motif pour l’autre.  

En 2011, Hani Khan portait plainte contre Abercrombrie  & Fitch, son employeur qui lui avait interdit de porter le voile sur son lieu de travail.

Le manager de district avait estimé que la femme enfreignait la politique concernant le code vestimentaire et l’avait renvoyée. 

En 2010, aussi, Halla Banafa entamait une procédure judiciaire contre Abercrombie & Fitch, car elle s’était vue refuser un poste en raison du port du voile. 

La Commission pour l’égalité face à l’emploi a contraint la célèbre marque à  verser 71 000 dollars de dommages et intérêts aux deux jeunes femmes ainsi que le paiement des frais d’avocats. 

En outre, la société a dû revoir sa politique vestimentaire de sorte à accepter le port du voile sur le lieu de travail. 

Mais aussi, elle met en circulation tous les trois mois des revues sur les demandes d’accommodation religieuse. 

Ces modifications se limitent pour l’instant aux Etats-Unis mais elles pourraient s’appliquer en France dans le futur car la marque est très surveillée par le Défenseur des droits. En effet, les recrutements sont davantage basés sur le physique plutôt que les qualifications.