Encore une fois, force est de constater que le mode de vie islamique est source de bienfait pour le corps.
Après la barbe qui permet de réduire les risques de cancer de la peau et limite le vieillissement de la peau ou encore le jeûne qui permet de purifier en profondeur le corps de toutes les toxines accumulées, notamment le jeûne de deux jours dans la semaine, des scientifiques mettent en exergue les effets bénéfiques de la circoncision sur le virus du Sida.
En effet, celle-ci empêche considérablement les risques d’infection du VIH.
Indépendamment du fait que la religion musulmane implique déjà de respecter une certaine éthique comme la condamnation de la fornication ce qui engendre de facto une baisse de contamination, il est intéressant de noter que la science elle-même souligne une nouvelle fois les bienfaits des obligations musulmanes.
Dans un bidonville d’Afrique du Sud, un programme de circoncision volontaire à grande échelle a été mis en place et a permis de réduire de manière notoire la contamination par le Sida.
Le professeur Bertran Auvert en charge de cette étude déclare :
« L’effet protecteur de la circoncision sur le risque d’être infecté par le VIH chez l’homme avait déjà été montré dans un essai clinique réalisé en 2005 en Afrique du Sud, et confirmé par des essais au Kenya et en Ouganda, mais nous n’avions pas la preuve jusqu’à présent que la méthode était utilisable dans la vraie vie ».
Le taux d’infection est réduit de 57 à 61 %.
La pratique de la circoncision a été particulièrement efficace pour les 15-29 ans.
De nombreux programmes de circoncision vont débuter dans 14 pays d’Afrique. L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et Onusida avaient déjà fait campagne depuis 2007 pour préconiser la circoncision comme moyen de prévention du VIH.
Le directeur de l’’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (AnRS), Pr Jean-Paul Delfraissy, ajoute :
« Compte tenu de l’impact observé dans cette étude […] la généralisation de la circoncision doit plus que jamais être une priorité de santé publique en Afrique australe et de l’Est ».
D’après ces scientifiques, l’épidémie mondiale du Sida pourrait être ainsi réduite de 25 %.
L’Onusida établissait un bilan pessimiste concernant le nombre de nouvelles contaminations en Afrique en 2011 en les chiffrant à 1,8 million.