La Syrie est un grand champ de bataille où toutes les factions ennemis se sont retrouvées pour combattre.
Pro-Bachar Al Assad, pro-chiites, pro-baathistes, pro-Etat islamique, pro-démocratie, etc, etc…
Le vainqueur d’une offensive de l’armée américaine serait probablement le CNS (Conseil National Syrien) qui n’a aucun contact avec le terrain. Son président est communiste et chrétien, il se nomme Georges Sabra.
En Syrie, forces sunnites et chiites s’attendent à des frappes aériennes qui n’épargneront personne.
Le règne par le chaos est une doctrine chez les néo-conservateurs américains.
Les rebelles promettent l’enfer aux occidentaux…
« Après avoir franchi les barrages dans le nord de la Syrie, rencontre avec Abou Omar le Koweïtien », titre le journal koweïtien à propos d’Abou Omar, « le commandant des Ansar et des Mouhajirine », un groupe sunnite qui combat en Syrie et qui met en avant le fait d’être composé d’étrangers.
« L’allégeance à un calife des musulmans dans les terres de la Syrie est proche », aurait-il dit au journaliste, en expliquant : « J’ai envoyé un document à 60 chefs de différentes factions pour se réunir et choisir le plus apte. »
Rejoignez les 34.000 amis d ’ Islam&Info sur Facebook !
Toujours selon le même Abou Omar, cité par le journal, il y aurait « plus de 16 000 djihadistes étrangers en Syrie ».
Il qualifie également la Coalition nationale syrienne, le principal regroupement de l’opposition et interlocuteur des puissances occidentales, de « mécréante ». Et de conclure : « L’Amérique et la France ont aidé Bachar [El-Assad]. Si elles pensent aujourd’hui intervenir sous prétexte d’armes chimiques, la Syrie sera pour elles le plus grand cimetière de l’histoire. »
L’occident retarde l’offensive…
« Les frappes en Syrie voulues par les Etats-Unis et le Royaume-Uni pourraient être retardées », titre le quotidien économique ce 29 août.
Barack Obama a en effet indiqué hier qu’il n’avait pas encore décidé de lancer une attaque sur la Syrie.
Le président de la Chambre des représentants, John Boehner, a demandé au président d’expliquer clairement les buts d’une éventuelle action militaire avant que les missiles ne soient lancés.
Au Royaume-Uni, David Cameron a accepté d’organiser un vote au Parlement en début de semaine prochaine sur une action militaire en Syrie.
La Rédaction I&I avec Courrier International
VOIR AUSSI :
>> [VIDEO] Syrie – Analyse d’un expert : “Il n’est pas question pour Washington de renverser le régime”
>> Intervention occidentale en Syrie – Mise au point sur les positions des pays concernés
>> [VIDEO] Syrie – La vérité sur le groupe djihadiste “Djabhat An-Nosra” et la crainte occidentale