UNE FEMME EN HIJAB, LES DÉPUTÉS QUITTENT LA SALLE ! #ISLAMOPHOBIE
Des députés se sont levés et ont quitté la salle d’une commission parlementaire d’enquête sur les effets de la crise du Covid-19 sur les jeunes du fait de la présence d’une jeune musulmane portant le hijab.
MAJ : la jeune femme en hijab était une étudiante syndicaliste qui témoignait des effets de la crise du Covid-19 sur les étudiants.
MAJ 2 : l’étudiante syndicaliste portant le hijab n’est autre que Myriam Pougetoux, qui avait déjà été victime auparavant d’une lâche campagne islamophobe menée par la classe politique et médiatique française. Nous lui apportons encore une fois notre soutien, à elle comme à Imane, comme à tous nos sœurs et frères victimes du lâche système d’exclusion français.
Des députés quittent une commission parlementaire du fait de la présence d'une jeune musulmane portant le #hijab.
En fait, les islamophobes leur projet c'est un pays avec devant un panneau d'affichage :
"Interdit aux chiens, à la femme portant un hijab ou autres Musulmans". pic.twitter.com/mqsdtwWmDw
— Elias d'Imzalène (@imzalene) September 17, 2020
C’est David Guiraud qui a fait connaitre il y a à peine quelques minutes cette violente discrimination.
En effet, il a partagé sur Twitter une vidéo des députés quittant la salle, non sans auparavant avoir tenu un discours discriminatoire islamophobe honteux :
« Je ne peux accepter qu’une personne se présente en hijab devant la commission », a déclaré Anne-Christine Lang, députée LREM.
« Le port du hijab dans le cadre de nos travaux est incompatible avec l’idée que je me fais des valeurs républicaines », a t’elle ajouté.
Ainsi, alors même que le règlement de l’Assemblée nationale le permet et qu’il faut le rappeler, de nombreux députés arborant des signes distinctifs chrétiens comme Abbé Pierre avec sa soutane y ont siégé, certains poussent leur islamophobie à son paroxysme.
Pour eux, et c’est d’ailleurs tout l’enjeu de la loi dite de lutte contre le séparatisme qui est bel et bien de légaliser l’Apartheid ethno-confessionnel islamophobe français.
En tant que députée et féministe, attachée aux valeurs républicaine,à la #laicite et aux #droitsdesfemmes, je ne peux accepter qu’une personne vienne participer à nos travaux à l’#AN en hijab, qui reste pour moi une marque de soumission.
J’ai donc quitté cette audition #DirectAN pic.twitter.com/6L5PRF2YvX— Anne-Christine Lang (@AChristine_Lang) September 17, 2020
Non contents d’avoir exclu illégalement, par la discrimination et la relégation, de toutes les sphères de la société les musulmanes et les musulmans visibles, désormais la classe politique française affirme sans vergogne avec l’appui du gouvernement et des médias complices leur volonté d’exclure par la loi toute expression musulmane.
Il s’agit pour eux d’interdire l’expression religieuse visible, l’expression politique des musulmans et toute forme d’organisation communautaire musulmane.
Que dire, si ce n’est que l’on ne saurait mieux définir les mots »apartheid » et »ségrégation » que par leurs lois et déclarations islamophobes incessantes.
Cette guerre lâche menée aux nôtres et notamment aux plus visibles et aux plus vulnérables n’est pas seulement comme le disent certains une quête électoraliste mais bien une politique islamophobe d’Etat que l’on a laissée se développer depuis des décennies.
La communauté musulmane ne doit non seulement plus supporter ces agressions, ces humiliations et ces projets de loi liberticides mais se doit également de lutter pour l’abrogation des lois passées islamophobes ayant rendu possible ce déferlement perpétuel.
Il est clair que si la communauté musulmane ne se réveille pas, des politiques et des médias qui vouent une haine profonde pour l’islam et la minorité musulmane appuyés par une politique d’Etat ne cesseront jamais de pousser plus loin les limites de la haine et de l’indécence contre nous.