CORONAVIRUS : LES MASQUES FABRIQUÉS DE FORCE PAR LES OUÏGOURS ? #VIDÉO #CHOC
Une enquête produite par le New York Times, publiée ce 19 juillet, est titrée »La Chine utilise le travail Ouïgour pour produire des masques ».
Cet article ravive les interrogations sur la situation plus que délétère vécue par les Ouïgours oppressés par le gouvernement chinois.
En effet, la Chine, dans sa lutte contre le coronavirus, a contraint des Ouïgours à rejoindre des usines pour produire des équipements tels que des masques.
Alors que seulement 4 entreprises de fabrication étaient recensées à Xinjiang, elles se multiplient et sont au nombre de 51 le 30 juin.
Selon le New York Times, 17 d’entre elles au moins participent à ce programme de »rééducation » mis en place par le gouvernement chinois, qui n’est rien de moins qu’un endoctrinement.
En effet, depuis les usines dans lesquelles ils sont forcés de travailler, les Ouïgours doivent apprendre le mandarin et pratiquer des cérémonies d’allégeance face au drapeau chinois.
« On doit apprendre le chinois, chanter des chansons vantant les vertus du communisme, déclamer des odes à la gloire du parti, travailler et être détenu dans des conditions difficiles », explique Jean-Philippe Béja, politologue spécialiste de la Chine.
Selon l’enquête du New York Times, plus de 80 000 prisonniers entre 2017 et 2019 ont été transférés pour devenir travailleurs forcés dans des usines à travers toute la Chine.
Ainsi, une vidéo datant de septembre 2019 est réapparue sur les réseaux sociaux, filmée par un drone.
Les images montrent des prisonniers Ouïgours, tête rasée, menottés, à genoux les yeux bandés, surveillés par des hommes armés.
Ce transfert de prisonniers n’est qu’un aperçu de la répression que le gouvernement chinois fait subir aux millions de musulmans issus de la communauté Ouïgour.
Déportés dans des camps de concentration, les Ouïgours sont, entre autres, soumis à des tortures et à l’interdiction même de leur foi islamique.
« Certaines personnes de ces minorités sont envoyées dans ces camps pour des infractions assez minimes : se laisser pousser la barbe, refuser de manger du porc, avoir le coran à la maison, faire ses prières, donner des prénoms ouïgours à ses enfants… », détaille le politologue Jean-Philippe Béja.
Mais ce n’est pas tout.
En effet, dans des articles précédents, Islam&Info avait décrit la vente des organes des prisonniers Ouïgours aux pays du Golfe, la conversion forcée des pakistanaises mariées à des chinois, la stérilisation forcée des femmes Ouïgours, le prélèvement de force des cheveux des Ouïgours destinés à la vente, mais aussi leur travail forcé pour de grandes multinationales telles qu’Apple, Nike ou encore Adidas.
Alarmé par le silence des pays occidentaux mais aussi musulmans, Raphael Glucksman, député européen de Place Publique, s’est insurgé :
« Des héros prennent des risques insensés pour sortir ces images terribles de Chine pour alerter le monde mais les leaders européens n’ont pas un mot. Et les dirigeants des pays musulmans pas plus. Leur silence tue. Et nous couvre tous de honte. Brisons-le. »
Le député appelle également le président français Emmanuel Macron à réagir car la France a reçu, durant la pandémie du coronavirus, des centaines de millions de masques provenant de Chine.
« Emmanuel Macron, dites, faites quelque chose. Maintenant. Ou ne venez plus jamais nous parler de la république française, son histoire et ses principes universels. »
Il semble que le gouvernement chinois ne recule devant aucun moyen pour venir à bout des musulmans Ouïgours, dans le silence et parfois la complicité des gouvernements occidentaux et musulmans.
Qu’attend la communauté musulmane pour dénoncer ces pratiques inhumaines dans le but de mettre fin à ce génocide perpétré à l’encontre des Ouïgours ?