En marge du sommet réunissant les trois chefs d’Etat de la Russie, de l’Iran et de la Turquie, Vladimir Poutine a annoncé le début de la « phase politique de résolution du conflit syrien ».
Depuis le coup d’Etat manqué contre Recep Erdogan, la politique turque a totalement changé dans la région. Longtemps adulé par les masses musulmanes pour son soutien à la résistance sunnite syrienne, le Président turc a choisi de se tourner vers la Russie et ses alliés accusant les Etats-Unis d’avoir participé au putsch de certains militaires turcs contre sa personne.
Après le coup d’Etat manqué, Erdogan a décidé de rétablir des liens forts avec Vladimir Poutine malgré son soutien à l’axe Damas – Téhéran qui participe à l’épuration des populations sunnites en Syrie. La chute d’Alep, suite au choix d’Ankara d’appeler les rebelles syriens à rejoindre l’armée turque dans le nord du pays quitte à perdre définitivement la deuxième ville de Syrie, a précipité la reconquête des troupes de Bachar Al Assad soutenues militairement par les avions et hélicoptères russes.
Les milices chiites téléguidées par Téhéran continuent de massacrer les civils en Syrie et en Irak dans un silence de mort. Le sommet en Russie entre turcs, iraniens et russes ne fait que confirmer la défaite militaire et politique des sunnites en Syrie et dans la région.
L’Histoire se rappellera de la lâcheté des pays arabes face à la montée en puissance de l’Empire perso-chiite soutenu par la Russie et les Etats-Unis.