Le « grand mufti syrien » s’est rangé du côté de l’Inde à propos du nettoyage ethnique des Rohingya lors d’une interview télévisée la semaine dernière.
Dans une tentative de justifier les tentatives d’expulsion de près de 40 000 réfugiés Rohingyas musulmans, le gouvernement indien a déclaré la semaine dernière au tribunal suprême du pays que les Rohingyas qui ont fui le Myanmar constituent une « grave menace à la sécurité », reliant le peuple Rohingya à des groupes militants.
Le « Cheikh » Ahmad Badreddin Hassoun, aussi appeler le mufti de Bachar, a affirmé dans une interview accordée à la chaîne One News (WION) du Monde Indien, qu’il y avait » une grande propagande contre le gouvernement du Myanmar (Birmanie) « , affirmant que les 450 000 réfugiés du pays sont mentionnés » au moins cent fois par jour » dans les médias, ce qui implique que la détresse des réfugiés est exagérée.
L’Inde a déclaré que les Rohingyas sont des « immigrants illégaux » et non des réfugiés. Le gouvernement a également affirmé qu’il disposait de renseignements sur les liens potentiels entre les réfugiés rohingyas et le groupe de l’État islamique, alors que les dirigeants communautaires ont nié ces liens.
Les utilisateurs des réseaux sociaux ont répondu aux propos d’Hassoun, qui ont été faits lors d’une interview exclusive avec WION. Ils ont notamment rappelé son lien direct avec Bachar Al Assad et son soutien sans faille à l’extermination de 400 000 syriens par les troupes syriennes.