Un nouveau projet de loi antiterroriste doit être examiné en octobre par les députés. Parmi les propositions du ministre de l’intérieur, la possibilité de muter et radier un fonctionnaire qui exerce des fonctions de sécurité.
Policiers, gendarmes et militaires sont visés par ce projet qui va à nouveau entraîner de longs débats sur la visibilité des musulmans au travail.
« Jusqu’ici, quand nous découvrons qu’un agent s’est radicalisé, nos marges de manœuvre sont très faibles », déplore-t-il, particulièrement « avec les fonctionnaires et les militaires les plus engagés dans le domaine de la sécurité ». « Il faut pouvoir muter et radier un fonctionnaire radicalisé lorsqu’il exerce des missions de souveraineté ou un métier en lien avec la sécurité », insiste Gérard Collomb.
Selon le ministre, plusieurs dizaines de cas seraient déjà recensés par les autorités. Un nombre étonnant pour un pays touché plusieurs fois par des attentats.
La seule question étant de savoir que signifie une personne radicalisée… S’agit-il seulement d’un musulman qui prie ? Qui a une barbe ? Qui va à la mosquée ? Qui a déjà fait un pèlerinage à la Mecque ?
Ces licenciements qui se précisent nous rappellent également une célèbre affaire qui s’est déroulée en France au début du siècle dernier, lorsque les juifs étaient présentés comme une cinquième colonne à l’intérieur du pays. L’histoire se répète.