Anthony, Curtis a-t-il été percuté par la BAC avant de mourir ?
Curtis, 17 ans, est mort hier à Anthony suite à une course poursuite en quad avec la police.
Celui-ci roulant sans casque a été pris en chasse par la BAC, section spéciale de la police, et a fini sa course dans un bus. Entre la vie et la mort, il a été transporté à l’hôpital où il a finalement succombé.
Des incidents ont été signalés pendant la nuit dans sa ville d’origine, Massy.
En effet, ses amis accuseraient la BAC d’avoir « tamponné » le jeune lors de sa fuite et donc d’avoir directement provoqué sa mort …
Évidemment il ne faut rien attendre de la justice ou des enquêtes policières qui trop souvent se moquent du sort du pauvre et/ou du jeune issus d’une minorité stigmatisée.
Bien que le jeune se soit enfui devant la police, l’infraction de non port d’un casque mérite-t-elle une course poursuite entraînant la mort d’un adolescent ?
Pourquoi les réactions des polices sont-elles si disproportionnées par rapport aux infractions quand il s’agit de populations stigmatisées ?
Comment peut-on être arrivé à ce point de défiance face à certaines polices dressées à casser du jeune stigmatisé sans qu’aucune réforme de ce corps ne soit envisagé ?
Curtis paye donc cher ce climat français empli de défiance envers les pauvres et les stigmatisés pour leur couleur ou leur religion. Fort avec les faibles, faibles avec les puissants … la république française dégoutte les français.
Ces gens, toujours considérés comme présumés coupables, pour qui le port d’un niqab, d’un voile, d’une barbe, le non port d’un casque, une simple infraction contraventionnelle peut devenir une cause « accidentelle » de mort méritent-ils ce traitement français d’exception ?
Quoiqu’il en soit, le privilège de mourir à 17 ans pour le non port d’un casque est réservé à une certaine catégorie de personnes en France et cela doit cesser.