Les Etats-Unis viennent de lever les sanctions à l’encontre de la Birmanie. Malgré les massacres à l’encontre de la minorité musulmane, Barack Obama a indiqué que le pouvoir en place n’était plus une menace pour les USA.
« J’ai conclu que la situation qui a donné lieu à l’urgence nationale (…) avait été considérablement modifiée par les progrès substantiels de la Birmanie en matière de promotion de la démocratie, notamment avec les élections historiques de novembre 2015 », dit le président dans une lettre adressée aujourd’hui au Congrès.
Les Etats-Unis ont abrogé une ordonnance d’urgence nationale qualifiant la junte militaire au pouvoir jusqu’en 2011 de menace pour les Etats-Unis. Ces mesures avaient déjà été allégées après que les militaires avaient cédé officiellement le pouvoir.
Cette décision de Barack Obama s’explique par une promesse faite le mois dernier à Aung San Suu Kyi, ex-prix Nobel de la paix, lors de sa visite à la Maison Blanche. Cette dernière est connue pour son peu d’intérêt voire son silence sur le cas de la minorité musulmane rohingya.
Selon l’ONU, les rohingyas sont la minorité la plus oppressée du monde. Malgré les efforts des organisations des Droits de l’Homme, la situation des musulmans dans le pays risque de se dégrader un peu plus.