La sénatrice UDI, Nathalie Goulet, a publié dans le JO du Sénat une question sur la défiscalisation des dons qui vont à l’armée israélienne. Une niche fiscale payée par le contribuable français qui soulève depuis plusieurs années de nombreuses polémiques.
En juillet 2014, alors que les bombardement de l’armée israélienne continuent de frapper la population de Gaza, un scandale éclate autour de la défiscalisation des dons pour Tsahal. Les sympathisants d’une des « armées les moins morales du monde » pouvaient, et peuvent toujours, faire des dons et profiter de 60% de déduction d’impôt. Une manière de soutenir une armée étrangère plusieurs fois accusée de crime de guerre tout en payant moins d’impôts.
Une situation inadmissible qui a poussé la sénatrice UDI Nathalie Goulet à réagir pour comprendre « cette niche fiscale payée par le contribuable français au profit d’une armée étrangère ». La parlementaire a donc posté une question écrite publiée dans le JO du Sénat le 10 mars 2016.
Mme Nathalie Goulet attire l’attention de M. le secrétaire d’État, auprès du ministre des finances et des comptes publics, chargé du budget sur la réglementation actuelle qui permet aux Français et Françaises qui font des dons à l’armée israélienne (Tsahal), de défiscaliser leurs dons et leur donne le droit à 60 % de réduction d’impôts, dans la limite de 20 % du revenu imposable. Il s’agit donc d’une niche fiscale payée par le contribuable français au profit d’une armée étrangère.
Elle souhaiterait avoir l’explication de cette disposition exorbitante du droit commun.
En attente de réponse du Secrétariat d’État, auprès du ministère des finances et des comptes publics, chargé du budget.
Une lettre qui fait déjà grincer des dents dans les milieux sionistes qui ont déjà lancé une campagne de dénigrement contre la sénatrice sur les réseaux sociaux. Une démarche habituelle qui n’a pas l’air de déranger Nathalie Goulet qui maintient sa question qu’elle juge légitime. Enfin du courage chez nos politiques !