Deux tiers des assignations arbitraires levées par le gouvernement #EtatdUrgence
Depuis la proclamation de l’état d’urgence, c’est une véritable politique d’intimidation contre la minorité musulmane française qui a été menée. Des milliers de perquisitions abusives et violentes, des assignations à résidence extra-judiciaires et arbitraires, des profanations de mosquées, rien n’a été épargné à la communauté musulmane de France.
Le résultats de cette stratégie de terreur commence désormais à être connu : 2 poursuites judiciaires. C’est ainsi que le gouvernement annonce maintenant que deux tiers des assignations à résidence ne seront pas renouvelées démontrant l’arbitraire et l’injustice de ces mesures extra-judiciaires basées sur des rapports non signés de services de renseignements. Des fiches sur des citoyens sans problèmes mais dont la religiosité musulmane gêne.
Des victimes de cet état d’exception n’ont d’ailleurs pas hésité à porter plainte directement contre l’état français. Un état que des ONG internationales comme Amnesty International n’hésitent plus à pointer du doigt pour sa politique de stigmatisation de la minorité musulmane en raison de ses pratiques religieuses.
On rappellera que sur la quasi-centaine d’assignés à résidence restant, il est à rappeler qu’aucune charge judiciaire ne pèse et qu’aucune preuve de leur « dangerosité » n’est exigée.
Les « valeurs de la République » démontrent une nouvelle fois que leurs frontières commencent là où commencent la liberté et le droit des musulmans.