Invité sur L’Equipe 21, Noël Graët, président de la Fédération Française de Football, est revenu sur l’affaire qui oppose Mathieu Valbuena à Karim Benzema. Il s’est étonné de la pression qu’il avait subie pour écarter l’attaquant du Real Madrid.
Le Président de la FFF n’a pas fait dans le politiquement correct lors de son passage sur la chaîne L’Equipe 21. Il a fait savoir que certains, sans les citer, avaient souhaité lui dicter la marche à suivre dans cette affaire.
« Cette affaire est navrante, elle nous gêne mais il y a de l’affection. Parce que j’aime bien Benzema, on a l’impression que je deviens quelqu’un de malhonnête. Il faut dire quoi? À mort l’Arabe? Qu’est-ce que c’est que tous ces gens qui m’écrivent pour me dire ‘Benzema dehors’ ? Certainement pas. Je gère cette affaire comme je l’entends. »
Noël Le Graët a regretté un traitement médiatique virulent et inédit contre le joueur du Real Madrid qu’il affectionne particulièrement.
« J’ai toujours été assez proche de (Benzema) parce que je connais un peu ses difficultés d’enfance, poursuit encore le président de la FFF. Peut-être que j’ai ce côté là, défendre un peu l’indéfendable, ça m’arrive. Mais je n’ai jamais vu un tel traitement (médiatique). Jamais. »
Depuis plusieurs mois, une affaire de chantage empoisonne l’équipe de France qui doit se passer d’un de ses meilleurs joueurs. Beaucoup se sont étonnés de l’acharnement médiatique à l’encontre du joueur qui a vu certains de ses propos privés diffusés dans la presse.
Derrière les déclarations du président de la FFF se cachent les mêmes qu’une grande partie des fans de foot : est-ce que l’acharnement médiatique aurait été le même si Benzema ne s’appelait pas Karim ? …