La classe politique et les forces de l’ordre chinoises persécutent la minorité musulmane du pays, les Ouïghours. Ceux-ci sont empêchés de pratiquer leur culte, d’avoir une barbe et de porter le voile.
Ursula Gauthier, journaliste pour l’Obs, a goûté à ce totalitarisme anti-musulman. Après avoir écrit un article critique à l’égard de la politique du pays et notamment vis-à-vis des Ouïghours, elle a été expulsée de Chine par le gouvernement qui a prétexté qu’en défendant cette minorité elle soutenait le terrorisme.
« Les autorités chinoises m’accusent de soutenir le terrorisme », annonce la journaliste. Cette dernière avait seulement dénoncé la politique anti-musulmans et ultra répressive de la Chine qui a été amplifiée après les attentats de janvier à Paris.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a publié un communiqué maintenant que la journaliste n’avait « pas sa place en Chine ».
Des journalistes se sont mobilisés pour lui porter leur soutien. Cette femme a le mérite de défendre des idéaux en dépit des conséquences néfastes que ces prises de position peuvent engendrer sur sa carrière.