Les aéroports de Paris sont actuellement en train de mener une véritable « purge » parmi leurs employés et prestataires. Plus de 70 agents ont perdu leur badge qui leur permet de travailler dans certaines zones de l’aéroport.
Les aéroports de Paris (Roissy et Orly) sont extrêmement surveillés depuis les attentats du 13 novembre à Paris. Grâce à la mise en place de l’état d’urgence, 4000 casiers de personnels ont été perquisitionnés en l’espace d’un mois. Un chiffre ahurrissant qui dévoile la psychose dans laquelle vivent les autorités. Au final, les perquisitions ont seulement découvert des tapis de prière et des Coran.
Malgré le peu de matière entre les mains, le patron des aéroports de Paris a préféré retirer l’accréditation à 70 employés soupçonnés d’avoir des « comportements inquétants » ressemblant à du « radicalisme ». Résultat, de nombreux agents se retrouvent dans l’incapacité de travailler et pourraient être licenciés.
Selon une information de RMC, deux musulmans ont porté plainte pour discrimination contre la société Securitas qui opère à Orly-Ouest. Les deux plaignants accusent la société d’avoir demandé à ses agents de tailler leur barbe.
« Bizarrement, une semaine et demie après les événements à Paris, toutes les personnes barbues ont été convoquées par le directeur, toutes de confession musulmane, confie Bachir.
Hier, Islam&Info rapportait le licenciement du président d’une association musulmane assigné à résidence dans l’impossibilité pour lui de se rendre à son travail.
Les mesures prises par le gouvernement peuvent entraîner une mort sociale et économique sur le simple soupçon de « radicalisme », du port d’une « barbe trop longue » ou d’une tâche sur le front. Une situation inadmissible pour un pays comme la France qui chaque jour rappelle son attachement aux valeurs de la République et aux Droits de l’Homme.
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