La France annonce clairement qu’elle ne respectera pas les Droits de l’Homme
Ces derniers jours nous avons eu le droit aux plus beaux discours sur la France, la République et ses valeurs. Et pourtant dans le même temps la minorité musulmane de France subissait l’état d’urgence sélectif. Les perquisitions abusives dans la violence, les profanations et les fermetures de Mosquées ou les assignations à résidence arbitraires, rien n’a été oublié.
Ces dernières heures le ton des autorités s’est voulu plus rassurant. On nous a parlé de sanctionner l’islamophobie … Mais au même moment, la France déposait une demande à la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) une « dérogation » aux obligations de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales prévues par les traités.
« un certain nombre de mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence instauré à la suite des attentats terroristes de grande ampleur perpétrés à Paris, mesures qui sont susceptibles de nécessiter une dérogation à certains droits garantis par la Convention européenne des droits de l’homme« , nous apprend le site de la CEDH.
Les juristes de site Numera nous indiquent donc les droits que la France veut clairement bafouer :
- la liberté d’expression (article 10),
- la liberté de réunion et d’association (article 11),
- le droit à un procès équitable (article 6),
- le respect de la vie privée (article 8).
On peut aussi y ajouter sans trop se risquer les libertés d’opinion et de conscience mais aussi le droit, pour l’état, de faire des quasi-apatrides.
En clair, en Novembre 2015 la France a choisi de reléguer officiellement la communauté musulmane en catégorie de sous-citoyen sous motif de responsabilité collective.
Pendant ce temps beaucoup d’imams agitent les drapeaux bleu-blanc-rouge et chantent la Marseillaise en se confondant en excuses interminables pour des choses qu’ils n’ont pas fait.
Si certains restent dupes, la jeunesse musulmane a bien compris le message. Elle ne sera jamais française à part entière mais toujours française en sursis jusqu’à ce que la peine arbitraire tombe …