Depuis quelques mois, et plus précisément la tuerie de Charlie Hebdo, l’imam et directeur Abdelfattah Rahhaoui du groupe scolaire Al Badr à Toulouse est victime de pressions judiciaires importantes. Une nouvelle convocation envoyée par le commissariat de Toulouse vient de parvenir au religieux qui sera donc auditionné ce jeudi 4 juin avec une possible nouvelle garde à vue…
Abdelfattah Rahhaoui, imam et directeur du groupe scolaire Al Badr, est à nouveau convoqué par un officier de police judiciaire du commissariat de police de Toulouse. Sur le document officiel que s’est procuré Islam&Info, aucune mention de la raison de la convocation envoyée au domicile du religieux.
Pourtant, les lois françaises stipulent que toute personne convoquée par les services de police doit être « exactement renseignée sur les raisons de la convocation ». Une erreur (volontaire ?) qui pourrait s’expliquer par une volonté de mettre la pression sur le principal concerné, ce qui est totalement illégal au regard des lois françaises et européennes. Pour autant, l’imam Rahhaoui, joint par téléphone, nous a indiqué qu’il se présenterait devant l’officier de police judiciaire étant donné qu’il n’avait rien à se reprocher.
La communauté peut craindre une nouvelle garde à vue contre un représentant religieux respecté pour son travail dans la région toulousaine ainsi que son courage à dénoncer les irrégularités politiques et médiatiques. Il est de notre devoir de soutenir pacifiquement et intelligemment l’imam Abdelfattah Rahhaoui qui fait face, seul, aux intimidations répétées contre sa personne et celles de sa famille. Entre les menaces de mort d’islamophobes, les pieds de porc laissés devant son établissement ou encore les multiples garde-à-vue sans preuves sérieuses, l’heure est à la cohésion de la Communauté devant une nouvelle injustice. N’abandonnons pas les locomotives de notre Oumma ! Solidaires, dénonçons cet acharnement judiciaire à l’encontre d’un religieux et directeur d’école !
Convocation d’Abdelfattah Rahhaoui :
Menaces de mort et intimidations judiciaires, l’après Charlie d’AbdelFattah Rahhaoui par Islamotion et Islam&Info :