Dans la petite commune de Beaupréau, les habitants voient d’un très mauvais oeil la présence de Merouane Benahmed, ancien membre du Groupe Islamique Armé (GIA), condamné à mort en Algérie et assigné à résidence en France.
Merouane Benahmed vit dans l’arrière cour d’un hôtel dans la petite ville de Beaupréau en Maine-et-Loire. Depuis sa sortie de prison où il a purgé sa peine de 10 ans d’emprisonnement dans l’affaire dite des filières tchétchènes car soupçonnés de projeter des attentats à Paris, l’homme est assigné à résidence étant dans l’impossibilité de rentrer dans son pays d’origine où il est condamné à mort.
« Nous n’avons pas de remarque à faire sur son comportement, ni d’avis à émettre sur les raisons qui l’ont conduit ici. Mais depuis les événements de Charlie Hebdo, sa présence suscite de l’émoi voire de l’indignation et nous estimons qu’après six mois, il est temps de passer le relais », explique le maire, Gérard Chevalier.
Malgré le fait que Merouane Benahmed pointe quatre fois par jour à la gendarmerie, certains villageois s’inquiètent et se questionnent sur le personnage. L’actualité nationale et internationale n’aidant pas, il est vu comme un infiltré vivant aves les aides sociales de l’Etat et capable d’agir à tout moment.
Une dizaine de personnes sont dans la même situation que Merouane Benahmed. C’est le cas notamment de l’imam irakien Ali Yashar, oublié en Bretagne depuis 10 ans par le Ministère de l’Intérieur.
