En Chine, la minorité musulmane connaît de nouvelles mesures discriminatoires à son encontre. Le « parti communiste » de Pékin a décidé d’obliger les commerçants musulmans à vendre de l’alcool et des cigarettes.
Dans la province musulmane du Xinjiang, les mesures islamophobes se mutliplient contre la population. Il y a quelques mois, une ville de la région avait interdit aux chinois barbus et femmes voilées de prendre le bus. Désormais, le régime force les commerçants à vendre de l’alcool et des cigarettes.
La notification municipale indique que «tous les restaurants et supermarchés de notre village devront vendre cinq marques différentes d’alcool et de cigarettes dans leurs boutiques». L’annonce précise que les commerçants ne pourront pas cacher leurs produits, au contraire, ils seront forcés de les mettre en avant.
Au Xinjiang, 80% de la population ne consomme pas d’alcool et ne fume pas de cigarettes. En promulgant un tel décret, l’Etat souhaite pousser les habitants à délaisser leur religion. Les commerçants qui refusent ces injonctions seront trainés en justice et leur commerce fermé.
«Notre village est un endroit clé –nous devons mettre en place la campagne Affaiblissement de la Religion avec efficacité… La ferveur religieuse est en augmentation et cela affecte la stabilité», a indiqué le secrétaire local du parti communiste.
Pour les politiciens du parti au pouvoir, les musulmans qui refusent de boire et fumer sont des extrêmistes dangereux. Une vision extrêmiste athéiste qui ne provoque que colère et animosité dans la population musulmane.