Il y a quelques jours, Islam&Info vous annonçait la publication sur le site d’emploi APEC d’une proposition de job stigmatisante. Le directeur adjoint de l’agence pour l’emploi des cadres (APEC) a supprimé l’offre d’emploi et s’est excusé.

Islam&Info vous annonçait en exclusivité le 28 février la publication d’une offre d’emploi proposée par l’entreprise PLES Convergence sur le site de l’APEC, spécialisé dans le recrutement. Sur celle-ci, on pouvait y lire l’obligation pour les postulants d’être “pour les caricatures et contre le communautarisme”. Une demande très spécifique qui ne fait aucune doute quant à la population visée par ce détail loin d’être banal.

Rapidement, notre article a fait le tour des réseaux sociaux jusqu’à ce qu’une journaliste de l’Express décide de diffuser l’information. Cette dernière a contacté Bertrand Méhert, directeur général adjoint du site d’emploi, qui a expliqué que dès les premiers appels téléphoniques, la direction a décidé de supprimer l’offre d’emploi jugée stigmatisante.  

« Ces critères n’ont pas leur place dans une offre d’emploi. Dès que l’on en a pris connaissance par plusieurs coups de fil ce matin, nous l’avons retirée » a indiqué Bertrand Méhert à Alexia Eychenne, journaliste à l’Express. 

Le CRI (Coordination contre le Racisme et l’Islamophobie) a rapidement pris l’affaire en main en téléphonant au site d’emploi. Sur sa page Facebook, Abdelazziz Chaambi est satisfait suite aux excuses du directeur adjoint de l’APEC.

« Monsieur Hebert nous a appelés ce matin pour s’excuser suite à la parution de l’annonce d’un cabinet de recrutement qui recherchait un DRH qui  » aime les caricatures et qui est contre le communautarisme ».

Monsieur Hebert qui a supprimé l’annonce, nous a promis d’appeler le cabinet pour dénoncer leurs propos et de revoir le filtre de leur robot qui gère plus de 600 000 offres d’emploi pour éviter que ce genre d’annonce ne se glisse » écrit le patron du CRI sur sa page Facebook.

La rédaction Islam&Info, qui avait été contactée par des lectrices choquées par l’annonce, est ravie d’avoir pu participer à la suppression de cette offre d’emploi islamophobe en lançant la vague d’indignation sur les réseaux sociaux.