Lors d’une manifestation contre l’islamophobie organisée à Nice le 18 janvier, quatre jeunes hommes avaient été interpellés après avoir crié « Allahou Akbar ». Le tribunal correctionnel les a condamné à de la prison ferme.
Le tribunal de Nice n’a pas fait dans la demi-mesure. Les quatre personnes interpellées lors d’une manifestation contre l’islamophobie ont été condamnées pour « apologie du terrorisme ». Trois d’entre eux ont pris de la prison ferme, le quatrième du sursis.
Deux ans de prison, dont un ferme… La peine infligé par le tribunal correctionnel de Nice à l’un des accusés est lourde. Le jeune homme aurait crié Allahou Akbar lors de la manifestation et aurait appelé sur son compte Facebook à la création d’une milice antisioniste. Il a été condamné pour « apologie du terrorisme » et « incitation à la haine raciale ».
Deux des autres prévenus ont été condamnés à un an de prison dont trois mois ferme, et le dernier à six mois avec sursis.
En comparution immédiate, une femme enceinte et handicapée, âgée de 26 ans, avait déjà été condamnée pour « outrage » après avoir été arrêtée pendant la même manifestation. Cette mère de famille avait traité le directeur départemental de la sécurité publique de « connard » alors que ce dernier tentait de l’exfiltrer du rassemblement contre l’islamophobie. Expliquant au tribunal qu’elle ne savait pas que l’homme en question était un agent de police, elle a été condamnée à effectuer un stage de citoyenneté.