Alors que Ramzi Chtouki, propriétaire d’une boucherie halal employant 17 salariés, avait pour projet de fonder un petit centre commercial en rachetant les locaux désertés par leur ancien occupant, l’enseigne Dia, la mairie de Toulouse s’oppose farouchement à cette initiative pouvant engranger l’embauche d’une cinquantaine de personnes et ainsi dynamiser la ville sous le prétexte assez bancal de « diversité alimentaire ».
Au cours de la dernière commission du quartier Bellefontaine, la mairie s’est exprimée en défaveur du projet de M. Ramzi Chtouki en invoquant la « diversité alimentaire », argument somme toute hasardeux vu que le propriétaire de la boucherie halal n’a jamais manifesté son souhait de ne vendre que des produits « halal ».
«Mon projet était bouclé en auto-financement. J’avais l’accord moral du propriétaire. Surtout, je faisais travailler entre 50 et 60 personnes sur le quartier. Je ne comprends pas cette situation.»
La mairie préfère s’enfermer dans un principe branlant de « diversité alimentaire » plutôt que de permettre une création d’emplois qui offrirait croissance et développement à la ville, argument non négligeable par les temps actuels.
La maire, Marie-Jeanne Fouqué, s’est prononcée sèchement sur la question d’après ‘enregistrement que s’est procuré le journal « La Dépêche »:
«On a préféré ne pas donner suite au projet. Nous souhaitons un supermarché où l’on trouve de tout, afin que les habitants puissent acheter de l’alcool, du cochon et même des bonbons Haribo, et j’assume !»
Les habitants du quartier sont fortement déçus par ce revirement de situation et déplore la création d’un véritable projet dynamisant :
«Elle met au jour la notion de communautarisme alors qu’un vrai projet existe pour dynamiser le quartier, en commerces et en emplois», se lamente Stéphane, habitant du quartier.
La maire crache à tout bout de champ le vivre ensemble pour tenter péniblement de justifier sa position qui s’avère être difficile à tenir au vu du projet parfaitement mené par M. Ramzi Chtouki. Celle-ci conclut en affirmant :
« La diversité alimentaire doit l’emporter.»
Une pétition circule à l’instigation des défenseurs de la « diversité alimentaire » pour exiger un commerce où l’on vendrait de tout.
Alors que la boucherie halal est un moteur économique et commercial, il est déplorable que l’islamophobie entrave le dynamisme qu’aurait pu engendrer la création d’un petit centre commercial aucunement proclamé en lien avec le « halal ».