Christine Tasin, présidente de Résistance Républicaine, proche de Riposte Laïque, vient d’être relaxée par la cour d’appel de Besançon malgré ses propos islamophobes tenus face à des musulmans qui fêtaient l’aïd al Kébir.
Christine Tasin, militante islamophobe de longue date, avait été condamnée par la justice en première instance pour avoir déclaré devant un abattoir : « Oui je suis une islamophobe et alors ? […] la haine de l’islam j’en suis fière. L’islam est une saloperie (…), c’est un danger pour la France ». Mme Tasin avait été condamnée à 3.000 euros d’amende, dont 1.500 euros avec sursis.
En appel, la militante qui se revendique islamophobe a obtenu la relaxe. Une décision de justice extrêmement grave qui fait dorénavant guise de jurisprudence. Il est dorénavant possible pour n’importe quel citoyen d’insulter un musulman, sa foi, déclarer sa haine de l’autre sans qu’il ne risque quoi que ce soit.
Quel signal donne la Justice française aux islamophobes ainsi qu’à la Communauté musulmane lorsqu’elle rend un tel verdict ? Les musulmans face à l’islamophobe avaient gardé leur sang-froid croyant qu’ils obtiendraient gain de cause devant la justice.
Il est important que les associations qui avaient poursuivi la militante d’extrême-droite continuent leur démarche afin de la faire condamner en Cour de Cassation. La Communauté musulmane en ces temps difficiles a besoin de gestes forts de la République et de ses composantes. La loi est sensée ramener la concorde civile et non la haine. Que justice soit faite !