Amnesty International a enfin reconnu que l’israël avait commis « des crimes de guerre » au cours de son opération « Bordure Protectrice » cet été. Plus de 2200 palestiniens sont morts dont une grande partie de femmes et d’enfants.
La propagande israélienne et son lobbying auprès des pays occidentaux n’aura pas suffi. Israël a été pointé du doigt par Amnesty International pour avoir volontairement visé des cibles non-militaires. L’ONG pointe du doigt notamment des bâtiments de plusieurs étages détruits par l’armée sioniste sans « justification militaire ».
« Tous les éléments dont nous disposons démontrent que ces destructions à grande échelle ont été menées de façon délibérée et sans justification militaire », a déclaré Philip Luther, directeur d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
Pour le directeur d’A.I, les déclarations et faits de l’Etat Major israélien confirment que les attaques étaient : « une punition collective infligée aux habitants de Gaza » destinée à détruire leurs biens. Selon l’ONG, les criminels de guerre doivent être jugés par un « tribunal indépendant » dans le cadre « d’un procès impartial ».
Évidemment, le gouvernement israélien, qui avait refusé de coopérer durant enquête, a rejeté ces accusations en affirmant qu’Amnesty International a fait « une description décontextualisée des événements ». Pour le ministre des Affaires étrangères israélien, Avigdor Lieberman, Amnesty ne s’est pas préoccupée des tirs de roquettes du Hamas et des autres groupes de la résistance palestinienne.
Pendant l’été, l’armée israélienne a bombardé la Bande de Gaza de jour comme de nuit. Des cliniques, écoles et villages ont été pulvérisés par les missiles de Tsahal. Le silence complice des occidentaux et l’inaction des pays arabes ont fini de démontrer la lâcheté du monde devant l’impunité israélienne. Malgré les pertes civils importantes, le Hamas est sorti vainqueur de cette confrontation en n’abdiquant pas devant l’ennemi qui colonise et massacre depuis plus d’un demi-siècle.