La France sera questionnée le 2 décembre sur la reconnaissance d’un Etat palestinien, interrogation qui met le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, très mal à l’aise.
Son embarras n’est pas étonnant devant les avis favorables à la reconnaissance de l’Etat palestinien qui se multiplient à l’instar de l’Espagne et de la Suède. Ce sont 135 pays qui se sont rangés sur ce point de vue.
Benyamin Netanyahu explique que la France a des soucis bien plus préoccupants que le conflit israélo-palestinien notamment en ce qui se rapporte au terrorisme :
« C’est ce qu’ils ont à faire en ce moment en France quand on décapite des gens à travers le Proche-Orient, y compris un citoyen français ». Il enchaîne : « l’Etat d’Israël est le foyer du peuple juif, le seul Etat que nous avons et les Palestiniens qui exigent un Etat ne veulent pas nous reconnaître le droit d’avoir un Etat pour le peuple juif ».
Alors que netanyahu gesticule et menace la France tout en s’en prenant à la communauté internationale impunément, les soldats et policiers israéliens poursuivent leur plan machiavélique de colonisation des terres palestiniennes. Il y a quelques jours, c’est une maison avec ses habitants à l’intérieur qui a été incendiée par des colons.
Fin novembre, le conseil de sécurité de l’ONU devrait statuer sur l’établissement d’un calendrier ayant pour objet la fin de l’occupation israélienne. Toutefois, le gouvernement hébreu a d’ores et déjà démontré qu’il agissait sans se préoccuper du droit international ce qui augure peu d’avancées concrètes pour le peuple palestinien.