Selon les premières informations de la presse internationale, les Etats Unis accompagnés de l’Arabie Saoudite, de Bahreïn, de la Jordanie et des Emirats Arabes Unis ont bombardé plusieurs zones en Syrie tenues par l’Etat Islamique ainsi que Jabhat al Nosra.
« Les forces aériennes royales saoudiennes ont pris part aux opérations militaires contre l’EI en Syrie, en soutien à l’opposition syrienne modérée, et cela dans le cadre de la coalition internationale » conduite par Washington, a déclaré un porte-parole officiel saoudien.
Tour à tour, les différents pays ayant participé à l’opération militaire ont annoncé publiquement leur coopération aux premières frappes américaines en Syrie. Le Qatar reste pour l’instant le seul pays arabe de la coalition à ne pas avoir pris part aux bombardements contre les groupes jihadistes.
Les frappes américano-arabes ont frappé les villes de Raqa (nord), bastion de l’EI, de Deir Ezzor (nord-est), d’Hassaka (nord-est) et d’Alep. Selon les premières estimations données par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), environ 120 combattants jihadistes ont été tués dans les frappes dont 50 appartenaient à Jabhat al Nosra. Le Front Islamique Syrien (groupe rebelle) a déclaré dans une vidéo avoir aussi été victime de frappes aériennes.
L’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme a recensé huit civils tués à Alep, notamment une femme et trois enfants. Un exode civil important a lieu actuellement dans les zones touchées par les bombardements a rapporté la même source.